Val de Grâce
La peau occupe une place particulière en médecine tropicale. D’une part les infections bactériennes, parasitaires et fongiques sont fréquentes en milieu tropical, d’autre part bon nombre de maladies systémique sont une expression cutanée qui permet une orientation diagnostique clinique utile. Ceci est aussi bien le cas en médecine du voyage et des migrants, qu’à la portée des personnels de santé démunis de plateau technique sur le terrain. L’examen biologique de la peau, tissu accessible, permet des diagnostics peu coûteux, en particulier au cours des Maladies Tropicales Négligées comme la leishmaniose, la lèpre, la gale, les mycoses sous cutanées, ou même plus récemment la trypanosomose africaine. Les lésions cutanées ont aussi une bonne valeur d’orientation au cours de maladies vectorielles, d’inoculation ou traumatiques. Enfin, objet d’admiration ou de stigmatisation, l’aspect de la peau est une préoccupation importante des populations tropicales menant parfois à des pratiques cosmétiques pathogènes.
Introduction de la journée – Eric Pichard
Session 1 (modérateur : Yves Buisson) :
Monkey-pox et autres poxviroses : Jean-Jacques Morand
Session 2 (modérateur : Pierre Gazin) :
Persistance de la lèpre et nouveaux challenges : Emmanuelle Cambau
Dépigmentation cosmétique et ses risques : Antoine Mahé
Session 3 (modérateur : Jean Jannin) :
Dermatoses tropicales et du voyageur : Eric Caumes
Trypanosomose Humaine Africaine : réservoir cutané et diagnostic : Brice Rotureau
Les affections fongiques souscutanées appartiennent aux « maladies Tropicales Négligées » : Jacques Chandenier
Bilan de la journée et conclusion – Jean Jannin, président de la SPE
Publié le:
21 novembre 2019